Pourquoi mon enfant est dysgraphique?
Les causes peuvent être variées et sont très souvent imbriquées les unes aux autres :
Un défaut d’apprentissage des pré requis de l’écriture en maternelle.
Une mauvaise connaissance de son schéma corporel, ou une mauvaise organisation spatio-temporelle ou des difficultés de latéralisation.
Certains enfants en fin de maternelle peuvent également avoir recours à une rééducation, la consultation est alors préventive. Celle-ci corrige une mauvaise position des doigts
ou une crispation avec ébauche de crampes, prévient d'éventuelles troubles liés à la gaucherie ou elle guide l'enfant pour qui le choix d'une main est difficile.
Un problème instrumental est dû à une mauvaise utilisation de l'instrument scripteur et à un mauvais agencement épaule - bras - main - doigts. Ceci se manifeste souvent lorsque l'enfant doit acquérir de la vitesse et/ou de l' efficacité (souvent vers l’entrée au collège).
Un retard dans le développement psychomoteur ou troubles praxiques. Les enfants souffrant de
dyspraxie ont des difficultés à exécuter des mouvements volontaires et l'apprentissage de l'écriture nécessite pour eux un suivi important et emprunt de multiples encouragements.
Les enfants confrontés à des
difficultés de concentration ont une écriture plus irrégulière, saccadée. Il semble plus difficile pour ces enfants d'acquérir une écriture efficace. Les automatismes sont plus difficiles à intégrer.
Les enfants hypertoniques ou hypotoniques, le geste graphique manque de contrôle et produit une écriture maladroite.
Une mauvaise coordination
visuelle.
Les problèmes d'ordre psychologique tels que manque de confiance en soi, désir de non-communication, désir de non grandir …
La dyslexie entraîne le plus souvent la
dysorthographie. On ne peut pas bien écrire si l’on ne sait pas maîtriser le langage oral , il ne peut y avoir d’écriture sans vrai langage Les hésitations créent alors des gestes inadaptés. Certains enfants camouflent leur difficulté par un graphisme malhabile.
Les enfants intellectuellement précoces ( EIP).
En effet, 50% d’enfants EIP sont dysgraphiques et sont nombreux dans les cabinets de graphothérapie. La précocité d'un enfant peut entraîner un désintéressement pour les travaux écrits, souvent trop lents ou trop rapides.
Et enfin,
les dysgraphies dites « réactives » après une situation particulièrement difficile à vivre pour l’enfant.
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